Debate / Encuentro
Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Luigi Russolo, Gino Severini, Giacomo Balla
Manifesto dei pittori futuristi [Manifeste des peintres futuristes], 11 février 1910.
26 oct 2008
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Manifesto dei pittori futuristi [Manifeste des peintres futuristes], 11 février 1910. , 1964
Par Yan Ciret et Christophe Domino, critiques d'art et commissaires d'expositions. En lien avec l'exposition « Le futurisme à paris. Une avant-garde explosive »
Par Yan Ciret et Christophe Domino, critiques d'art et commissaires d'expositions.
En lien avec l'exposition « Le futurisme à paris. Une avant-garde explosive »
L'homme n'a ni la hauteur morale, ni la densité physique de la machine. Là est la question. Pourtant la mécanique inaugure son règne, pulsant sa révolution industrielle dans tous les domaines du vivant.
Les Futuristes sont les premiers à se saisir de cette révolution « surhumaine ». Il faut alors la déclarer, la décréter. Marinetti a ouvert la voie, avec son Manifeste en 1909. Boccioni, Carrà, Balla, Severini, Russolo, s'engouffrent dans la brèche moderniste. Ce sera le Manifeste des peintres Futuristes de 1910, haletant, impératif, tout est à détruire, tout est à inventer par la vitesse, le mouvement, l'art des bruits, la force ou la violence.
La peinture sera pulvérisée, chronophotographique, décomposition en lignes-forces, en vision simultanée, comme ils l'écrivent, dans ce précis péremptoire de nihilisme lyrique. Le XXe siècle n'est pas encore, qu'attend-il pour produire son nouvel homme-machine ? La boucherie de 14-18 n'a pas encore encastrée la mécanisation des corps dans ses orages d'acier ; que par un tour de l'histoire, ce Manifeste contient déjà les deux pôles de la pulsion du siècle : masse et puissance.
Quando
Desde 11:30
