Exposición / Museo
La photographie contemporaine en France
Dix ans d’acquisitions du Fonds national d’art contemporain et du Musée national d’art moderne
4 dic 1996 - 31 mar 1997
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L’exposition La photographie contemporaine en France rassemble 136 œuvres de 50 auteurs, acquises par le Fonds national d’art contemporain et le Musée national d’art moderne au cours des dix dernières années. Cette sélection démontre la diversité et le dynamisme de la photographie contemporaine en France.
Ces 136 œuvres ne représentent qu’une petite partie de ce qui a été acquis par le Fonds national d’art contemporain et par le Musée national d’art moderne au cours de ces dix dernières années. Il a fallu opérer une sélection. Le premier critère a été de retenir seulement des œuvres réalisées en France, incluant aussi les commandes faites par des institutions publiques auprès d’artistes « invités », pour une période plus ou moins longue, à travailler en France. Le second a été de n’écarter aucune des diverses pratiques afin de montrer la vitalité et la diversité de la création photographique en France.
Ces œuvres s’inscrivent en effet dans des pratiques très différentes : artistiques, bien sûr, mais aussi journalistiques ou publicitaires. Elles prennent des formes très diverses, mais il s’agit bien toujours de photographie.
L’on pourrait alors se demander ce qu’il y a de commun entre L’Espace-Objet (1992) de Hotaro Koyama, image monumentale de dix mètres carrés d’un viaduc autoroutier, l’accumulation de petites images « votives » et érotiques de Mes Vœux (1989) d’Annette Messager, et le travail sur la mode de Sarah Moon ou celui de Jean Larivière pour les bagages Louis Vuitton ; entre les rayogrammes de Patrick Bailly-Maître-Grand, les installations de Sandy Skoglund et de Boyd Webb, les mises en scène de Pierre et Gilles ou de Joël-Peter Witkin et les images strictement photographiques de Bernard Plossu, Yves Guillot et Keichi Tahara ? Qu’ils se disent « peintres ou sculpteurs » (comme le montrait Michel Nuridsany) ou purs photographes, la réponse est qu’ils utilisent tous la même technique pour produire des images.
Ainsi, contrairement à la peinture qui s’est enfermée dans des débats purement formels, la photographie demeure immergée dans une réalité, dans des processus de production socio-économique qui lui donne de la différence et un poids particulier. Le tirage unique est venu donner à l’épreuve photographique cette aura singulière d’objet rare qui a permis son entrée au musée. Cela ne devrait pas pour autant masquer son caractère intrinsèquement perturbateur. L’image photographique continue de miner le champ des pratiques artistiques, en y introduisant la réalité du monde et sa diversité.
D'après le dossier de presse
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todos los días excepto martes
